Une nouvelle approche des activités économique dans les territoires



Nous vous invitons à découvrir une nouvelle publication réalisée par le groupe « Prospective et connaissance territoriales » de Régions de France auquel l’Agence Hauts-de-France 2020-2040 participe.

Cette note vise à analyser l’économie des territoires à partir d’une segmentation nouvelle des activités économiques. Deux critères sont ainsi utilisés : le degré de proximité avec les marchés auxquels l’activité économique s’adresse et le degré de concentration territoriale des activités.

On distingue ainsi 4 groupes d’activités :

  • Les activités courantes qui répondent à un marché local (G1)
  • Les activités destinées à un marché régional (G2)
  • Les activités destinées à un marché national ou plus large (G3)
  • Les activités rares destinées à un marché national ou plus large (G4)

 

En région Hauts-de-France, en 2018, 63% des emplois appartiennent au segment des activités courantes qui répondent à un marché local (G1). Les territoires ayant une surreprésentation dans ce secteur sont nombreux et dispersés dans l’ensemble de la région (voir carte ci-dessus).

Les activités destinées à un marché régional (G2) représentent 20% des emplois. Elles sont davantage concentrées dans les agglomérations et métropoles (Lille, Amiens) ou en proximité de l’Ile de France (vallée de l’Oise).

Les activités destinées à un marché national ou plus large (G3) représentent 11% des emplois. Elles font davantage ressortir les territoires où la production agricole et l’agroalimentaire sont présents. Ces productions sont souvent spécialisées et s’adressent à des marchés nationaux ou plus large encore.

Enfin, les activités rares et destinées à un marché très large (G4) représentent 6% des emplois. Elles sont présentes dans les territoires industriels (Dunkerque, Maubeuge par exemple) mais aussi dans les territoires viticoles (sud de l’Aisne).

L’analyse conduite par le groupe « Prospective et connaissance territoriales » de Régions de France montre que les activités courantes représentent la plus grande part des emplois dans les régions et que les emplois dépendant de ces segments connaissent des trajectoires différentes. Cette étude invite d’autre part à repenser les complémentarités entre territoires suivant ces différentes spécialisations.