Collège de prospective centres-villes



Quels centres-villes à l’horizon 2040 ?

Pourquoi un chantier prospectif sur les centres-villes ?

Le chantier prospectif « Quels centres-villes à l’horizon 2040 ? » est un des deux premiers chantiers lancés au sein du collège de prospective. Il s’inscrit dans un contexte de fragilisation des centres-villes, en particulier en région Hauts-de-France, où cette fragilité se traduit par une vacance commerciale importante. Les mesures de soutien élaborées ou soutenues par la Région traduisent une volonté forte de maintenir des centres-villes/centres-bourgs dynamiques sur le territoire, et le chantier prospectif vient en appui à cet objectif stratégique. Il alimente notamment les différents dispositifs dont la Région est partie prenante ou initiatrice (Appel à projets CVCB, Résidences, ACV, Petites villes de demain…).

 

Des centres-villes multidimensionnels

Deux partis-pris importants : le maintien des centres-villes d’une part, et le maintien des commerces en centre-ville d’autre part, des choix stratégiques qui se reflètent dans les dispositifs de soutien mis en œuvre par la Région en parallèle. Pour autant, la dimension commerciale n’est pas la seule à l’œuvre dans ces espaces. Au contraire, le centre-ville est le résultat de la cohabitation, sur un périmètre restreint, d’un ensemble de fonctions aussi bien complémentaires que concurrentes : commerces, services de proximité, services publics, culture, loisirs, tourisme, lieu de vie, etc. Le chantier prospectif a donc pour ambition de prendre en compte l’ensemble des dimensions impliquées par la multifonctionnalité des centres-villes, et pas uniquement sa fonction commerciale, aussi importante soit-elle.

Une démarche participative

Le collège de prospective a pour ambition de mettre l’intelligence collective au service d’un sujet complexe par sa multidisciplinarité. La dimension partenariale était donc primordiale dans la conception du projet. Cette caractéristique a été mise en œuvre dès le lancement du chantier, qui a mobilisé une centaine de participants à Lille. Ouvert à tous, le chantier a eu à cœur de réunir des représentants issus des quatre grandes familles d’acteurs : les collectivités territoriales, la société civile (notamment le milieu associatif), les partenaires institutionnels (État, Chambre de commerce et d’industrie, Chambre des métiers et de l’artisanat, agences d’urbanisme, etc.) et le monde universitaire. Un petit groupe de volontaires issus de ces différentes sphères a été mis en place à l’issu de la séance de lancement, pour participer à une série d’ateliers prospectifs répartis sur le territoire régional.

Le système de variables

Les variables identifiées lors des ateliers prospectifs sont porteuses d’évolutions majeures ayant un impact direct ou indirect sur les centres-villes. Les relations mises en évidence dans le système présenté ci-dessous correspondent aux influences principales déterminées dans l’analyse de chaque fiche ; elles ne prétendent pas à l’exhaustivité. Ces relations d’influence peuvent évoluer dans le temps et dans l’espace.

Les grands défis 

Les 22 facteurs de changement identifiés par le collège de prospective et analysés dans les fiches variables permettent de repérer les principales tendances prospectives qui toucheront les centres-villes dans les vingt prochaines années. Ces transformations en cours, dont la plupart a même été accélérée par la crise sanitaire, amènent les centres-villes de la région à se confronter à un ensemble de défis. Ces défis peuvent être synthétisés en cinq grandes familles : attirer les résidents, capter les flux, gérer les déplacements, impliquer les usagers et anticiper le changement climatique.

  • Anticiper le changement climatique
  • Attirer les résidents
  • Gérer les déplacements
  • Capter les flux
  • Impliquer les usagers

 

Les scénarios

Les scénarios prospectifs sont des « histoires » décrivant des futurs possibles – mais pas forcément probables. Cet exercice permet de développer des stratégies pour créer le futur désiré parmi les futurs possibles. Pour cela, deux scénarios de rupture ont été élaborés. Si les ruptures choisies apparaissent a priori négatives, les scénarios évoquent plutôt la réactivité et les marges de manœuvre disponibles pour adapter les centres-villes et maintenir ces espaces patrimoniaux essentiels à nos modes de vie et à nos territoires. Pour cette raison, il ne s’agit pas de scénarios « inacceptables », mais plutôt de scénarios de la « résilience », qui dessinent des centres-villes ayant certes subi de fortes transformations, mais toujours présents, toujours centraux. L’avenir d’un territoire n’est jamais tracé par avance, il dépend de choix éminemment politiques qui peuvent s’affranchir des perspectives tendancielles.

 

 

 

 

 

 

Retrouvez les ressources du chantier centre-ville

Retrouver ici toute la série des webinaires

Quel avenir des centres-villes ? 22 variables passées au crible

Lettres d’info Centres-Villes

Autres ressources utiles